Qu’est-ce qu’un disjoncteur différentiel ?

Les disjoncteurs permettent de protéger des surcharges. Or, pour interrompre l’alimentation en cas de fuite de courant, il est indispensable de faire installer un disjoncteur différentiel. Le dispositif différentiel a l’avantage de protéger les appareils à risque comme les congélateurs, les équipements informatiques et les systèmes d’alarme. C’est une notion de protection fondamentale dans une installation électrique, car elle permet de protéger les appareils, mais aussi les personnes. Aujourd’hui, parlons du disjoncteur différentiel !

Le disjoncteur différentiel, un dispositif de protection

Avant de faire des travaux électriques, il est important de couper le courant. Pour cela, il faut appuyer sur le bouton du disjoncteur. C’est ce qu’on appelle l’interrupteur général. Il est bon de savoir qu’il existe une différence entre le disjoncteur classique et le disjoncteur différentiel. En cas d’incident sur le circuit électrique d’une maison, le disjoncteur différentiel permet de protéger les biens et les personnes physiques.

Il doit être installé chez chaque abonné EDF (Électricité de France) pour sécuriser le logement et les occupants. Son rôle est d’offrir une bonne protection en cas de court-circuit ou de surcharge. Rappelons les cas de surcharge et de court-circuit provoquent des surtensions qui peuvent être très dangereuses.

La différence entre disjoncteur et interrupteur différentiel

Il faut bien faire la différence entre le disjoncteur et l’interrupteur différentiel. Le disjoncteur différentiel est capable d’offrir une protection en cas de court-circuit et d’échauffement excessif des conducteurs, tandis que l’interrupteur différentiel permet de protéger seulement contre les défauts d’isolation électrique.

Le fonctionnement du disjoncteur différentiel

Le rôle d’un disjoncteur différentiel étant de protéger le logement contre les surcharges électriques, cet appareil doit faire partie de toute installation domestique. Son installation est d’ailleurs primordiale pour la protection des appareils à risque. Pour fonctionner, le disjoncteur différentiel s’appuie sur un procédé électromagnétique.

Il compare l’intensité du courant de phase et celle du neutre, c’est-à-dire l’électricité qui entre et qui sort. C’est un circuit qui comprend une fuite vers la terre et qui permet de couper le courant si l’intensité du courant de phase et l’intensité du courant neutre ne sont pas égales. Soulignons également que le disjoncteur différentiel à la différence d’un simple fusible est réarmable.

Ce que dit la norme NF C 15-100

Il est primordial de prévenir les risques d’électrocution. C’est dans cette optique qu’a été mise en place la norme électrique NF C 15-100. D’après la norme, tous les circuits d’installation doivent être protégés par un ou par plusieurs appareils différentiels résiduels au plus égal à 30mA.

Tous les logements doivent être équipés de deux disjoncteurs différentiels minimum, car c’est ce qui assurera la surveillance de court-circuit et de surcharge de courant électrique. Il s’agit de la protection la plus importante au niveau du TGBT (Tableau Général Basse Tension). À savoir que le nombre de circuits électriques sous un disjoncteur différentiel est 8 maximum.  

Les différents types de disjoncteurs différentiels

On retrouve trois classes de disjoncteurs différentiels. Le disjoncteur, également appelé divisionnaire, porte-fusible, coupe-circuit et plomb électrique, sera choisi en fonction de son utilisation.
  • AC : pour les utilisations standards comme l’éclairage et les prises de courant dans les logements de plus de 100 m3. Ces disjoncteurs décèlent les fuites de courant alternatif.
  • A : pour l’utilisation des appareils électroménagers comprenant des circuits électroniques comme les machines à laver, les plaques de cuisson et les équipements informatiques. Ces disjoncteurs détectent les fuites de courant alternatif et continu.
  • HI, Hpl ou SI : pour l’utilisation des appareils qui ne peuvent supporter les coupures, même très brèves, comme les congélateurs et les systèmes d’alarme. Ces disjoncteurs repèrent les fuites de courant alternatif et continu.

Le prix d’un disjoncteur différentiel

Avant tout, il faut savoir que plus l’intensité du disjoncteur est forte, plus le prix est élevé. De même, les marques les plus renommées affichent des tarifs plus élevés. Tout dépend de la marque, de l’intensité, du type et du nombre de modules. On peut dire que le prix est calculé en fonction du point de vente et que généralement, il est compris entre 80 et 150 euros.

La remise aux normes de votre installation électrique

Vous pouvez installer vous-même le disjoncteur différentiel ou faire appel à un professionnel pour réaliser cette opération. L’électricien saura remettre votre installation électrique aux normes et vous fournira les interrupteurs et disjoncteurs nécessaires. En principe, le tarif d’un électricien pour la pose d’un disjoncteur différentiel est autour de 30 euros. Bien entendu, tout va dépendre du type d’installation. S’il faut aussi faire d’autres installations, le tarif sera évidemment plus élevé.

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